L’Afrique honore ses femmes ce 31 juillet 2020 à travers la Journée de la femme africaine. Une journée dédiée aux femmes du continent mais dont on parle souvent très peu. Pourtant, elle est célébrée depuis plus de 50 ans. Cette journée est aussi destinée à valoriser la femme africaine, qui joue un grand rôle dans l’évolution et le développement de la société africaine.
Contrairement à la journée internationale de la femme, célébrée le 08 Mars de chaque année dans le monde entier, la JIFA, qui tire son origine de la première conférence panafricaine tenue à Dar es salam en Tanzanie le 31 juillet 1962, et officialisée à l’occasion du premier congrès de l’organisation panafricaine des femmes tenu à Dakar au Sénégal le 31 juillet 1974, demeure méconnue du grand public africain, plus de 50 ans après.
Pour contribuer à la célébration de cette journée et à sa vulgarisation, la Radio Citoyenne des jeunes a fait une descente dans les locaux de l’Association Avenir Nepad Congo pour avoir un avis auprès des femmes de ladite association sur l’existence et l’importance de cette journée. Deux femmes de l’association ont été interviewées en l’occurrence Nasthia EKIAMA chargée du Suivi-Evaluation et Viède MASSOLOLA Assistante Administrative et Financière. Dans l’objectif de sensibiliser le grand public sur l’existence et son importance, une émission spéciale a été organisée à la Radio Citoyenne des jeunes, avec Vanessa METOU Juriste et Orlove LOUBAKI membre de l’Association des Femmes Juristes du Congo.
Avec ses invitées, elle a fait un état des lieux de la situation de la femme africaine, plus particulièrement de la femme congolaise en se basant sur le rapport national d’évaluation de la déclaration du Programme d’action de Beinjing+25. Comme conclusion, la situation de la femme est évolutive. Toutefois, beaucoup reste à faire.
Il sied de noter que l’organisation panafricaine a placé cette journée sous le thème « Renaitre des cendres », un thème en lien avec la crise sanitaire du CORONAVIRUS, Covid-19.
Fanie EMINABONGO
